lundi 11 octobre 2010

Street Fighter III Third Strike OST [Chronique]

Hadoken !

Chronique particulière aujourd'hui, qui ne fait que confirmer la position éclectique de CrazySongz. Vous pouvez lâchez vos Ipod et prendre votre Pad, puisque je vous propose aujourd'hui la chronique d'une bande originale d'un jeu vidéo (OST pour Original SoundTrack). Et pas n'importe quel jeux vidéo puisqu'il s'agit du très renommé Street Fighter III Third Strike. Après avoir parcouru le net à la recherche d'une éventuelle chronique sur l'OST de ce jeu tout simplement dantesque, je me rend compte une nouvelle fois que je suis le seul chroniqueur qui tient à rendre modestement hommage au travail d'un compositeur, à savoir Hideki Okugawa.

D'un coté, il faut savoir que malgré ses qualités vidéo-ludiques, Street Fighter III Third Strike fut boudé par les fans à l'époque de sa sortie en 1999. La faute à une technicité et un roster pas très sexy aux premiers abords, en clair il à fallut attendre que Daigo (le meilleur joueur du monde) nous sorte sa magie (voir vidéo) pour que le jeu regagne en popularité. Depuis, l'opus Third Strike s'est vu décliné dans bon nombre de compilation et de portages sur PS2 et Xbox, même si il reste un jeu pour puristes dans l'âme.

Fort de cette nouvelle "popularité", je me sens finalement plus à l'aise pour vous parler du travail somptueux du compositeur de l'OST. Okugawa Hideki.

Monsieur Okugawa est comme vous vous en doutez compositeur. Travaillant pour Capcom depuis 1994, il est à l'origine de plusieurs OST (Megaman, Phoenix Wright, Street Fighter Alpha3Onimusha, Resident Evil 5). Première particularité, son travail sur Third Strike diffère de ses précédentes compositions dans la mesure où il signe en solo la totalité des compositions en plus du travail d'arrangeur. Et Dieu, force est de constater que le travail est juste titanesque.

La 1ère force de la bande son est dans son principe même de rupture totale avec les précédents volet de la série Street Fighter. Au delà même de ce jeu de combat, les thèmes de l'ère 16 bits ont su marqués les esprits car ils étaient en adéquation avec la tendance musicale et la mode de l'époque, toutefois les compositions ne pouvaient pas prendre toute leur ampleur à cause des limitations techniques des consoles.

Sur Thrid Strike, Okugawa tient finalement du génie puisqu'il a parfaitement su capter la tendance de l'époque (Hip Hop à son apogée artistique + Deep House) et eu le courage de bouleverser les codes de la série. En effet, sur les anciens Street Fighter nous avions droit à des thèmes stéréotypés en fonctions des personnages. Ken l'américain était associé à du Rock, Honda à une musique typiquement japonaise etc. Sur ce 3ème opus, il n'est pas question de stéréotype, la musique est avant tout associée avec la personnalité des combattants.

En effet, avec des compositions alliant Deep House, Lounge, Jungle et Hip Hop (rap chanté par le rappeur canadien Infinite) le jeu concrétise finalement son rajeunissement. Il faut savoir que le jeu mise surtout sur de jeunes nouveaux combattants, seul Ryu, Ken, Chun li et Akuma ont survécu. Pour en revenir à l'association entre la personnalité des personnages et la musique qui leur est associé je ne peux qu'applaudir des deux pieds quand par exemple, Okugawa a l'excellente idée d'associé Dudley le boxer Dandy à une musique Lounge; je ne peux que tirer mon chapeau quand je constate que la kunoichi Ibuki et Akuma sont associé à des thèmes Deep House teinté d'une flûte asiatique tout simplement SOMPTUEUSE !

Les personnalités et le degré d'attachement aux personnages en ressort pleinement renforcé et les exemples ne manque pas (electro sophistiqué pour Necro etc). Dans le cas de Gouki (pour les otaku), ont ressent pleinement le coté épique de l'affrontement lorsqu'on l'affronte dans le jeu (voir vidéo). Ce sont finalement ces petits détails qui contribue à faire de Street Fighter 3 Third Strike un jeu unique, alliant gameplay et ambiance.

En conclusion, que dire de plus mis à part que nous avons droit à un Street Fighter avec une véritable identité sonore. Chose qui manque cruellement au 4ème opus soit dit en passant. On espère finalement que Monsieur Okugawa reviendra aux commandes de la partie sonore du prochain Street Fighter tant sa capacité à crée une ambiance et capter les modes à travers la musique est génial. Toutefois vu l'état plus que douteux de la tendance musicale actuellement,  il y'a un risque d'avoir du Rihanna pendant nos futures joutes sur consoles et bornes d'arcade... Dans ce cas là, autant rester dans la nostalgie vidéo-ludique.

En espérant que avez apprécié cette chronique un peu particuliere, je vous recommande chaudement l'OST de ce Street Fighter 3.3 (dispo sur Amazon ou sur MegaUp). Si vous possédez une PS3 ou une 360, le jeu  revient bientôt sur le PSN et le Xbox Live.

Hideki Okugawa LAST FM






jeudi 7 octobre 2010

So Fresh So Hype Vol.1 [Download]

Nouvelle fournée de la section Download sur Crazysongz, avec aujourd'hui une compilation assez spéciale puisqu'elle a été réalisé avec amour par un de mes confrères de l'époque Rap2k, l'illustre Bobby Milk. Au menu un tas d'artiste Hip Hop et Nu Soul indépendant et underground (Rita J, Eric Roberson, Shafq Husayn pour les plus connus).

Une excellente maniere de découvrir de nouveaux artistes, de nouveaux son et de nouvelles vibes en somme. Par la meme occasion je vous recommande chaudement le blog de Bobby Milk "So Fresh So Hype", véritable portail aux sons indé Nu Soul et Hip-Hop. C'est tout simplement, LE complément à Crazysongz (se la pète grave^^).

Bref, trève de bavardage élargissez votre culture musical en cliquant içi : So Fresh So Hype Vol.1

Justin Timberlake - Justified [Chronique]

Here come the Prince of Pop!

N'sync ça vous dit quelque chose ? Non ? Et bien c'est une très bonne chose, tant ce boys band représente une tache marron sur le CV de son leader Justin Timberlake. Il faut dire qu'avant d'apporter un vent de fraîcheur à la planète Pop, ce natif de Memphis (comme Elvis) a du passer par le Mickey Mouse Club, un Boys Band naze et sur Britney Spears. Après un si long cauchemar, il était évident que Justin se devait de casser son image et s'affirmer avec un 1er album détonnant totalement "Justified". Chronique d'un carton inattendu.

Sorti en 2002, Justified est avant tout le fruit d'un trio inédit pour l'époque. On a tout d'abord l'illustre Timbaland, avant qu'il ne devienne chiant en "prostituant" ses prods avec toutes les chanteuses pop qui passent sur MTV, le "Nerd" Pharell Williams en pleine explosion mainstream à l'époque et enfin un Justin Timberlake volontaire et totalement décomplexé.

Avant toute chose, si à certain moment l'impression d'entendre du Michael Jackson sur certaines prod de Pharell Williams se fait sentir. Cela s'explique par le fait que notre bon vieux Pharell avait à l'origine prévu de donner certaines chansons ("Rock your Body" etc) à notre défunt Roi de la Pop, chansons que Bambi a poliment refusé (vu la catastrophe qu'est Invincible, Michael aurait peut être dû accepté..).

Revenons à l'album ! Tout commence en sensualité avec le Caliente "Señorita" véritable hymne à la tchatche et à la drague sous les Sunlights californiens. Une track sympathique pour une première mise en bouche mais qui ne marque pas vraiment les esprits. Non, LA track qui marque le renouveau artistique de Timberlake est bien entendu le 1er single "Like I Love You". Toujours produit par Pharell, l'ex boyfriend de Britney Spears se paie tout simplement une véritable crédibilité artistique; riffs nerveux et voix totalement maitrisé, le tout en feat avec Clipse. L'album commence sur des chapeaux de roues.

La suite est des plus intéressante, tandis que Timbaland rentre en scène. C'est d'ailleurs à ce moment que la conception même de l'album prend tout son sens. En effet, pour une raison qui m'échappe on assiste sur cette album à une véritable bataille artistique entre les deux beatmakers. En clair tout au long de l'album, à partir du moment où Timbo balance une prod du feu de dieu (exemple avec le sexy "(Oh No) What You Got", Pharell épaulé par Chad Hugo (le pauvre) renvoi la balle avec le sensuel et tres Neptunien "Take it From Here" et il en de même tout au long de l'album.

Bien entendu, cette "bataille" profite à Justin qui parvient à s'adapter à l'univers de ses producteurs tout en amenant sa touche perso, en témoigne le funky "Rock Your Body" et sa fin en Beatbox pour ne cité que lui, d'ailleurs n'oublions pas que Justin écrit lui même ses chansons, un fait rare pour un artiste pop. L'album bien que prévisible au niveau des sonorités, étant donné que nos deux producteurs se limitent à proposer leurs gammes respectives, parvient tout de même à amener un vent de fraîcheur.

Pour moi cela s'explique par la qualité d'interprétation et le degré d'implication de Justin. Si on prend "Cry Me a River", une des plus belles balades pour signé une rupture, on est finalement pris à parti par la chanson dans la mesure où dans le contexte de l'époque, tout le monde savait que Britney avait quitter Justin Timberlake pour Kevin Federline (c'est l'instant Closer profite). Partant de ce fait, l'interprétation d'un Justin cocu mais vengeur prend une toute autre ampleur et contribue encore à briser son image.

Sur Justified, les thèmes sont assez Hot and Sexy. Timberlake en bon cocu qui se respecte a besoin de se remettre en selle pour séduire à nouveau. Pour cela, des titres comme "(And She Said) Take Me Now" ou "Nothin' Else" ou le langoureux "Still On my Brain" devrait vous donner des idées. Néanmoins, sur la fin de l'album c'est un Timberlake faisant l'éloge aux plaisir simples "Let's Take A Ride", "Never Again" (signé Brian McKnight himself) qui clôture l'album, un peu comme si il avait fini par trouvé la paix au bout du compte.

Que retenir finalement du 1er album solo de Justin Timberlake ? Avec des productions calibrés au départ pour Michael Jackson. On retiendra que l'ex leader de N'Sync a avant tout su s'entourer de deux producteurs talentueux, et a démontrer une véritable maturité sur l'ensemble de l'album. Au niveau des reproches, les chieurs diront que l'album sonne trop "Neptunes" et que l'album manque un peu de personnalité. Une critique fondée, mais bon sang pour un 1er essai Justified mérite son titre de "Thriller du 21 siècle" rien que ça.

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