samedi 8 janvier 2011

José James - The Dreamer [Chronique]

On commence l'année 2010 par une série de chroniques rétro, consacrées à José James. Jeune Jazzman issu de la prolifique scène new-yorkaise et fraîchement signé sur le label Brownswood  appartenant à Gilles Peterson. C'est en 2008 que James avait ébloui son monde, avec son premier album en hommage à Martin Luther King "The Dreamer", acclamé à l'unanimité par la critique. C'est donc pour commencer l'année en douceur, que CrazySongz vous invite à (re)découvrir le futur du Jazz tout simplement.

Né en 1983, James berce avant tout dans le Hip Hop. Toutefois, c'est à 14 ans en écoutant la radio qu'il tombe sous le charme des grands chanteurs Jazz de l'époque: Duke Ellington, Billie Holiday et surtout John Coltrane. Une influence déterminante qui contribuera à construire son propre style, synthèse parfaite entre Hip Hop et Jazz.

La symbiose Hip Hop/Jazz se concrétise par des mélodies accrocheuses et envoûtantes, auxquelles le quartet de talent qui accompagne James contribuent à détendre l'auditeur. Bien entendu, au delà de l’acoustique maîtrisé, c'est vocalement que José convainc sur ce 1er album. A mi chemin entre Vikter Duplaix et Gil Scott Heron,  il parvient à imposer son propre style "latino crooner" en proposant de sa voix chaude et rassurante un album mature et aboutit.

Finalement, en plus de la sensibilité et du groove qu'exprime l'opus sur des tracks comme "Park Bench People" ou "Velvet", c'est la maturité et la spontanéité que James dégage qui fascine le plus au bout du compte. Une maîtrise déconcertante qui lui promet une future place parmi les plus grands de sa génération. Que dire de plus ? 1er opus, 1er sans faute si ce n'est une tracklist assez maigrichonne. On prendra de toute manière plaisir à appuyer une nouvelle fois sur Play pour savourer un album qui  fera rêver vos oreilles le soir.

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