mardi 24 mai 2011

Reprises et Sample en Musique [Episode 6] - Lady Gaga


Pas de reprise ni de sample cette semaine; mais un bon gros plagiat des familles. Les férus d'actualités musicale n'ont pas pu ignorer la controverse suscité par le single "Born this Way" de Lady Gaga. Titre plagiant sans grand talent le classique "Express Yourself" de Madonna. Au final, c'est une Gaga gêné qui reconnaîtra publiquement sa large inspiration et ira jusqu'à rendre hommage à la reine de la Pop a la fin de son Clip. Tout est bien qui copie bien.



vendredi 13 mai 2011

Reprises et Sample en Musique [Episode 5] - 50 Cent sample Erykah Badu


50 Cent est surement le rappeur le plus controversé de sa génération. Et si pour beaucoup, son talent est enfoui sous ses millions de dollars, force est de reconnaître qu'il est de ceux qui savent encore crée la surprise et prendre son public à revers. Auréolé de succès avec son 1er album "Get Rich and Die Tryin", Curtis Jackson s'est pourtant attiré les foudres des "puristes" avec son second album "The Massacre". Sorti en 2005, cet album définitivement plus commercial que le précédent a pourtant quelques perles qu'il serait idiot d'ignorer.

Pour ce nouvel épisode des R&S, je vous propose le titre "Ryder Music" (produit par Hi-Tek) qui sample  le classique "One" de Busta Rhymes et d'Erykah Badu. Suite à ce sample, le sonorités empruntés par le rappeur du Queens en ressortent plus Street et se marient parfaitement avec son flow. Le meilleur titre de l'album tout simplement.



dimanche 8 mai 2011

Snoop Dogg - Doggumentary [Chronique]

Snoop Dogg est une légende du Rap Us. Ceci est un fait que j’espère incontestable. Ainsi, quand l'homme atteint de son vivant un niveau tel qu'il devient une icône indissociable d'une époque révolue. L'homme en question à plutôt tendance à se reposer sur ses lauriers et  se permet entre temps toutes sortes de kiffs divers et variés (ciné, porno, country etc). 

Artiste mordant la vie tel le toutou qu'il est, le Doggy Dogg est un artiste prolifique dans la mesure où nous avons droit tout les deux ans en moyenne à un nouvel opus dont les qualités font toujours débats sur les forums spécialisés. Après un Malice N Wonderland de très mauvaise facture, Snoop semblait avoir tiré toutes ses cartouches : direction artistique inexistante, thèmes redondant, sonorités sans saveurs. Il me fut facile à l"époque de classer notre chien aux cotés de ces rappeurs à la gloire passé s'accrochant aux branches en vain (LL Cool J, Redman etc).

Attention, le talent n'est pas ici cause, seulement force est de constater que les derniers projets en dates de ces monstres sacrés du Hip-Hop montrent bien qu'il leur est difficile de se renouveler complètement. Le dilemme qui se présente à eux est clair: satisfaire les fans de la 1ère heure ou surfer sur la nouvelle vague ou alors faire les deux en même temps. C'est ce dilemme fréquent ("Passion vs Money") qui accouche de projet bancale type "Back on My BS" de Busta Rhymes ou "Laser" de Lupe Fiasco.

Toutefois, si il y'en a bien un qui a su tenir le coup le cul entre deux chaise c'est bien notre Doggfather qui nous revient avec son nouvel album Doggumentary. Pour la petite histoire, si le mot "Buzz" est une nouveauté pour les médias français, ce phénomène est ancré dans le Rap Us depuis des décennies déjà (2Pac savait y faire à titre d'exemple). Ainsi, pour faire parler de lui, Snoop a surfé sur le sujet à la mode à savoir le mariage de William de Galles et Kate Middleton. Le rappeur de Long Beach ayant la réputation d’être un homme à femme s'est tout naturellement porter volontaire pour organiser l'enterrement de vie de garçon du Prince. Devant le refus de sa Majesté, fut enregistré le single "Wet" produit par David Guetta... En Bref, une fois la polémique de coté, c'est avec une oreille méfiante que je découvre ce nouvel opus.

Si la pochette assez sobre, nous présente un siège vide. Les esprits vifs et pessimiste s'imagine déjà un album vide de contenu ou alors imagine le retour inespéré d'un Roi prêt à s'installer de nouveau sur son trône. Deux visions pas si lointaine à l'écoute de l'album puisqu'à ma grande surprise, Doggumentary n'est pas avare de sonorités typiquement West Coast, en témoigne "Wonder What I Do" (produit par Battlecat), "We Rest In Cali" ou le crusin "The Weed iz Mine" feat Wiz Khalifa (produit par Scoop DeVille). Une atmosphère qui met du baume au coeur, et dont la liste de guest Daz Dillinger, E-40, Kokane, Too Short ne fait qu'enrober le tout.

La suite de l'album est malheureusement assez prévisible, la faute à une armada de Bangers efficace mais pas inoubliable pour autant; "My Fuckin House", "Boom", "Platinum" en featuring avec R. Kelly ou encore "It's Only D Thang" ne changeront pas votre quotidien d'auditeur pour autant. Cependant, dans cette vingtaine de titres c'est "Eyed Closed" en feat avec Kanye West et surtout "Sumthin Like This Night" en duo avec Gorillaz qui marquera les esprits. La rencontre entre ses deux entités offrant un morceau rafraîchissant qui m'évoque SA-Ra au niveau des sonorités et dont le flow haché du canidé assure l'osmose entre les deux univers.

Que dire de plus, avec cette album Snoop Dogg nous prouve une nouvelle fois son attachement à la WestCoast et à ses sonorités. Pourtant, chacun de ses albums démontre à quel point cette artiste a le cul entre deux chaises tant il est tiraillé entre produire un son mainstream et un son plus Street. En expert en la matière, force est de constater qu'il excelle dans ses deux catégories et qu'il découle sur un album cohérent, bien dosé et maîtrisé. The DoggFather peut se reposer tranquillement, son trône ne risque pas d’être pris de sitôt.

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